Balades pique-nique PTPR du 2 juin 2024 : une sortie un tantinet contrariée par une météo venteuse
Les projets de sortie pique-nique d’avril et mai ayant dû être annulés pour cause de conditions météo défavorables, c’était donc avec une certaine impatience que les 5 bateaux participants (3 vedettes et 2 voiliers) s’élançaient en ce 2 juin en direction de la côte nord de la baie, et plus précisément près de l’île de l’Aber.
Certes, les vents de secteur nord étaient assez bien établis mais l’optimisme était de mise à l’approche du lieu de rendez-vous.
Sachant que les vents allaient forcir en fin de journée mais pensant être suffisamment à l’abri en bord de côte, les premiers arrivés ont jeté l’ancre à l’est de l’île et les deux bateaux ont pu se mettre à couple après quelques travaux d’approche délicats.
Ils furent bientôt rejoints par le bateau de Lionel en provenance du port de Morgat. Mais déjà, il apparaissait problématique de se rapprocher, le vent rendant la manœuvre délicate et risquée. Qui plus est, l’ancre ayant chassé une première fois, il lui a fallu répéter l’exercice qui, comme chacun sait, est toujours une partie de plaisir lorsque l’ancre est bien coincée et que l’on n’a pas la chance d’être équipé d’un guindeau électrique.
Casquette et VHF prennent le large
Entre-temps, Alain faisait des efforts méritoires à bord de son beau dériveur jaune, parcourant en tout plus de 14 milles avant de réussir à atteindre le lieu de rendez-vous. Une fois arrivé, il n’était pas au bout de ses peines puisque sa VHF est malencontreusement tombée à l’eau. Plongeant dans une eau fraîche (15 °) pour la récupérer, il a dû ses rendre à l’évidence et constater sa perte.
À défaut d’avoir pu saisir l’appareil, on saisit l’occasion pour signaler à nos adhérents que ce genre d’incident survenu dans le cadre d’une activité PTPR est couvert par l’assurance de groupe dont bénéficie notre association du fait de son affiliation à la FNPP. Cependant, la perte d’objets est remboursée pour une valeur maximale de 600 € avec une franchise de 150 €.
Christian a eu plus de chance avec sa casquette, elle aussi attirée par l’eau, puisqu’elle a n’a pas réussi à échapper à la précision du lancer de la ligne de pêche de Pascal.
Un président à la dérive
Après le déjeuner, quelle n’a pas été la surprise des personnes présentes de voir le président dériver doucement mais sûrement vers le large à bord de son annexe. Et en dépit des efforts intenses de l’intéressé pour tenter de revenir à la rame, l’embarcation s’éloignait inexorablement du mouillage, poussée par des rafales de plus en plus fortes.
Coup de folie dû à un burn-out provoqué par une surcharge d’activité ? Tentative d’élimination par une passagère bien décidée à prendre sa place (et accessoirement son bateau) ? Diverses hypothèses furent avancées. Finalement, l’enquête a conclu à une bête panne de moteur hors-bord.
En pleine phase de digestion de charcuterie fine arrosée de Sancerre mais n’écoutant que son courage et sa loyauté, Marc est venu au secours du naufragé et l’a ramené au bateau sain et sauf.
Suite à cet épisode, heureusement sans conséquence fâcheuse, on rappellera quand même qu’une annexe ne doit pas être détachée tant que le moteur n’a pas démarré, surtout lorsque les avirons ne suffisent pas à lutter efficacement contre le vent et les courants.
Sport de glisse et pêche à la ligne sur le chemin du retour
Après ces péripéties et constatant que les conditions n’étant pas favorables à un débarquement sur l’île de l’Aber, les participants ont finalement décidé de faire route vers Douarnenez après la pause déjeuner. Pour les voiliers, poussés par un vent arrière bien établi, la traversée a été rapide et confortable. Les vedettes ont pris les chemins de traverse pour s’adonner à leur loisir favori, la pêche avec, au final, des résultats contrastés en fonction des options choisies.
Avant de mettre les lignes à l’eau, Pascal a fait goûter à Margaux les joies et les sensations fortes des sports de glisse en lui proposant de s’installer sur son « Ski Rocket », sorte de bouée tractée par le bateau à plus de 15 nœuds. Hilarité garantie à bord !
Finalement, on retiendra de cette sortie un bilan mitigé entre, d’une part, des intentions contrariées par une météo plus capricieuse, une navigation à voile laborieuse, des manœuvres rendues délicates et une perte de matériel et, d’autre part, des moments de partage et de convivialité ainsi que, pour certain(e)s, des moments de franche rigolade et de sensations fortes.